Depuis toujours, le secteur du luxe fait face à des défis majeurs et attise les convoitises.
Historiquement la contrefaçon et plus récemment le marché de seconde main constituent des défis qui ne peuvent pas être négligés par les marques et les pouvoirs publics.
Les contrefaçons de sacs, montres et de bijoux inondent le marché chaque année. On estime que les pertes liées sont d’environ 1,9 milliard d’euros par an, en raison de la présence de contrefaçons notamment sur le marché européen.
Le marché de seconde main devrait, quant à lui, représenter près de 42 milliards de $ en 2023.
L’évolution du secteur du luxe depuis trente ans avec ses grands groupes qui concentrent de nombreuses maisons horlogères, ses acteurs de niches, ses revendeurs agréés ou non, ses places de marché spécialisées de seconde main, ses collectionneurs revendeurs, toutes ces composantes rendent difficiles voire impossible une harmonisation des pratiques pour lutter contre ces fléaux.
Tout en privant non seulement des parts de marché auprès de véritables acteurs du marché, la contrefaçon nuit gravement à l’image des marques et dépositaires.
Fort de ces constats, il nous a paru évident que la technologie informatique devait prendre toute sa place et apporter une réponse simple et lisible.
Cette technologie devait rassembler l’ensemble des caractéristiques suivantes :
– L’objectivité et la transparence
– La sécurité
– L’absence d’organe central de contrôle